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Bowling for Columbine de Michael Moore


> Cinéma > Critique
Ecrit par Propagation, le Lundi 28 Octobre 2002, 15:03.
Un documentaire qui donne chaud au cerveau et froid dans le dos où l'on voit que Moïse est de retour et qu'il n'est pas content !


Il est de ces bonnes surprises auxquelles il est parfois difficile de s'attendre. Il est de ces moments où le chaos se propage intelligemment devant nos yeux ébahis. Il est Bowling for Columbine. Michael Moore (déjà responsable des engagés Roger et moi et The Big One) est un reporter à l'allure bonhomme. L'américain extérieurement moyen : un peu gros ; jeans ; basket ; casquette ; démarche pachydermique. En gros... le personnage du vendeur de comics dans Les Simpsons... Intérieurement ? C'est un alien ayant un regard sur son pays, sa culture, qui fait preuve d'une telle lucidité et d'un tel recul, qu'il est difficile de croire qu'il n'ait pas encore été arrêté pour délit de clairvoyance.

Bowling for Columbine est un reportage hallucinant sur le problème du contrôle ou plutôt le non-contrôle des armes, et des morts par balle aux Etats-Unis (environs 11 000 tués chaque année contre une moyenne de 300 pour un pays comme la France), se basant entre autres sur les tragiques événements du lycée de Columbine en 1999 (2 lycéens ont canardé à tout va dans leur établissement faisant 13 morts, avant de se suicider), Bowling for Columbine se décompose en deux partie : le constat (Putain !!!) et l'interrogation (Pourquoi ???).

Ceci n'a par définition rien de bien alléchant. Et pourtant... Comment vous dire, sans tomber dans les éternels "génial, grandiose, incroyable, indicible, indescriptible, inimaginable, fantastique, merveilleux, mémorable..." C'est bien simple : ce reportage devrait être obligatoire, d'utilité publique tant il laisse son spectateur médusé et/ou songeur et/ou médidatif lorsque les lumières se rallument. Certes, on peut reprocher à Michael Moore ce qu'il reproche à la télévision, car nous sommes bel et bien manipulés pendant 2 heures par des images et des sons qui défilent trop vite devant nos yeux pour que nous puissions les contester... mais quelle démonstration : Michael Moore épluche la société américaine comme il le ferait d'un oignon, couche par couche, pour ne faire plus apparaître à la fin que l'unique motivation de tout ce plomb et du sang qui en découle (sans jeu de mots).

En quelques questions bien posées, Michael Moore détruit le modèle américain (la première puissance démocratique à ce qu'on dit...) et révèle le vrai visage de l'Amérique, à l'image de l'interview finale de Charlton Heston, président de la NRA (association du lobby des armes aux Etats-Unis), où Moise retire le masque pour faire apparaître le visage de l'ange de la mort. A ce titre, un visionnage de la fin de La planète des singes de Franklin J. Schaffner s'impose pour souligner l'incroyable ironie de la chose...

Larmes, incompréhensions, haine, réflexions. Bowling for Columbine nous "extripe" (extirper + tripes) tant de sentiments confus et contradictoires qu'une seconde vision est nécessaire pour parvenir à l'appréhender entièrement et moins passionnellement (si je peux me permettre cette barbarie du langage). Les inévitables références. Et bien disons que si notre Hollandais violent préféré, Paul Verhoeven, était né américain et n'avait pas eu de budget pour ses effets spéciaux, Starship Troopers est ce qui pourrait le mieux se rapprocher de Bowling for Columbine. Do you want to know more? Ok allons-y pour un tir de Tech-9 (9mm) semi automatique : South Park, Columbine, Oklahoma City, Pinochet, 11 septembre... GO! GO! GO! Très bien documenté, agrémenté d'excellentes interviews (les propos percutants de Matt "Southpark" Stone et incroyablement lucides de Marilyn Manson), le tout monté d'une main de maître sur une musique "morceau choisis" (rappelant de bien belle façon le générique de fin de Docteur Folamour de Stanley Kubrick), le documentaire du gros Moore vous marque de façon indélébile.

En somme, Bowling for Columbine est un missile de construction massive, agrémenté d'une pointe d'humour délicieusement absurde (Vous avez dit Simpsons ? Futurama ?), et chacun de nous doit être capable d'en tirer des leçons, et d'y poser ses propres réflexions. Ne pas s'arrêter à "Oh no!, they Kill Kenny, U.S bastard !"... Oh non ! Profitons de ce regard sous un autre angle pour se pencher sur le cas français (en inter changeant le terme "noirs" du documentaire par "arabes" par exemple...) mais ceci est un autre débat...

Vous avez lu cet article jusqu'au bout ? Bravo, vous venez de passer le test. ;-)
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a+
riri

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