> Sorties > Ballet
Ecrit par Romain, le Lundi 4 Novembre 2002, 19:08.


Suite à un reportage à la télévision, nous avons été emballés par les images d'un ballet à l'Opéra Garnier mélangeant une composition musicale à la fois pop et techno et les danseurs de l'Opéra Garnier qui reste l'excellence de la danse classique. Une rapide réservation sur le site de l'Opéra et nous voilà projetés dans ce bel univers.
Comme vous devez déjà le savoir, la salle de spectacle de l'Opéra est aussi belle sinon plus que le bâtiment. Le plafond de Chagall n'a pas son égal à ma connaissance dans un tel endroit.
Enfin, nous voilà bien installés dans une baignoire en attendant fébrilement le début.
Le rideau se lève et six danseurs (3 couples) commencent sur une scène de partouze d'une grande grâce et fort comique. La musique emporte les danseurs, les tord, les secoue, les maltraites pour notre émerveillement.
La suite... c'est à vous de la découvrir en allant au plus tôt voir ce spectacle.

> Sorties > Chansons
Ecrit par cmaccou, le Jeudi 19 Septembre 2002, 23:45.


« 3 p’tites notes » Le jeudi 26 septembre 2002 à 20h30 en la Salle des 3 Pierrots à Saint-Cloud : un concert UNIQUE alliant Opéra et chanson contemporaine.

AVEC LA PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE DE :

Catherine ESTOURELLE, soprano
Premier Prix d’Art Lyrique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris
Isabelle et Anne BILLANT, violon et piano
Jacqueline et William BENSIMHON, piano

Suivi en deuxième partie par

les CHANSON PLUS BIFLUORÉE,
trio vocal humoristique.

VENEZ NOMBREUX

Ce concert est donné au profit de L’ASSOCIATION « LES PREMIERES CLASSES » pour permettre à des jeunes enfants autistes d’aller à l’école ordinaire à l’aide d’une structure et d’un accompagnement adaptés.

Renseignements et réservations au : 01 45 34 11 22
Prix des places : 30 euros.

> Sorties > Musique
Ecrit par SebK, le Jeudi 19 Septembre 2002, 11:21.


Peu après la sortie de Lost in Space, Nuno Pires lance le premier site français consacré à la grande Aimee Mann. Discographie et témoignages, information et émotion : tout est enfin réuni pour le plus grand plaisir du public francophone, qui a pu la voir à Paris l'année dernière à l'occasion de son passage au Café de la Danse.

"La salle est petite (300 places ?), il fait chaud. À la musique d'introduction tirée de la B.O. de Magnolia succède l'arrivée d'Aimee, portant un simple jean et un chemisier un p'tit peu transparent (ce sera l'objet d'une blague au cours du concert...). Sa démarche est maladroite, sa tête légèrement baissée, son regard fuyant derrière ses cheveux blonds -- comme une apparition. À ce moment-là, mon excitation ne demande qu'à exploser, je frissonne, mon souffle est court, mes yeux grand ouverts pour ne pas perdre une miette de cette rencontre onirique et irréelle. Je savoure le moment au ralenti, et pourtant le temps passe si vite..."

> Sorties >
Ecrit par Matthieu, le Mardi 10 Septembre 2002, 16:40.
Techno Parade & Jazz à la Villette

Mois de septembre chargé :
- de l'electro dans la rue,
- du Jazz à la Villette.

> Sorties > Fête
Ecrit par Lagargouil, le Lundi 17 Juin 2002, 18:07.
Le 22 juin, une vrai fête associative comme on n'en voit plus !

Rock The City !
Le Samedi 22 juin à Ris Orangis juste à coté de la Gare, les Associations Arcane, olémain, Wake up et Harakiri vous proposent une grosse fête avec 3 dance floors : un son reggae ragga jungle, un son techno avec Harakiri (hard core + lives), un son hip hop funky house, un chapiteau cabaret spectacle (jonglage, basket sur monocycle, graff...).
C'est 10 Euro l'entrée à partir de 16 h jusqu'au bout de la nuit.
Des bonnes vibrations en perspective !

> Sorties >
Ecrit par Geo, le Mercredi 24 Avril 2002, 10:37.


Klein, William Klein, profession photographe, expose ses clichés à la Maison Européenne de la Photographie. Son univers, si j'ai bien compris, c'est la photographie. De quoi ? La foule, un couple, deux, des badauds, des curieux. Une photo. En couleur ou noir et blanc, en phase ou déjanté, 1/125ème ou 1/8ème. Encore une autre photo. Impression ? Aucune ou plutôt si, photographe alimentaire aux crochets des In & Out, des tendances. Heureux témoin parasitaire de St Laurent à ses débuts, Klein sait déjà surfer sur des mythes naissants. Entre l'exploitation de l'aura créatrice de vrais talents et l'appartenance au p'tit monde des mags people, beau parcours Mr Klein ! Comme vous le dites si bien dans un franglais impeccablement imparfait, 250 clichés représentent seulement 2 secondes de votre vie. Mais la photo n'est pas qu'un patchwork multicolore en 1/125ème de la vôtre. Ces instants volés, ne vous en déplaise, sont le fruit de vie entière que votre égocentrisme et manichéisme réducteur vous empêche de saisir dans toute leur intensité.
Je ne parviens toujours pas à m'expliquer le lien affectif qui vous unit à vos épreuves, que l'on me dise où se trouve le talent !

> Sorties > Spectacles
Ecrit par Gerpy, le Mercredi 17 Avril 2002, 00:19.
À déconseiller

Vous avez sans doute vu fleurir ces derniers mois des affiches publicitaires pour Poussières d'étoiles, le nouveau spectacle de La Villette.

J'ai testé pour vous et vous déconseille de gâcher 20 euros (15 à tarif réduit). Le spectacle est vendu pour 1h15, mais il dure en réalité moins de 45 minutes. 1h15, c'est en comptant le métro, l'achat des billets et la queue. )-:

Et encore, si c'était court mais bon, passe encore, mais c'est court et pas terrible du tout. Ce n'est pas du tout informatif (2 minutes cumulées de texte) et le spectacle est bidon. Après un passage pathétique dans une salle en bas, on monte pour une projection au plafond d'images pas terribles. Et quand je dis au plafond, c'est au plafond. Avec l'argent qu'on leur donne, ils ne sont même pas foutus de dresser une toile blanche. Résultat : une projection à travers un enchevêtrement de poutres métalliques disgrâcieuses.

Non, vraiment, je déconseille fortement.

> Sorties > Concert
Ecrit par Benjamin Viaud, le Jeudi 24 Janvier 2002, 18:05.


Le 12 et 13 janvier dernier Fazil Say présentait en première mondiale au TCE son troisième concerto pour piano, commandé spécialement par Radio-France. Je ne connaissais pas du tout Fazil Say auparavant, si ce n'est de nom et de réputation bien entendu. Mais j'étais curieux d'aller entendre ce jeune pianiste turc jouer son propre concerto, c'est un fait si rare aujourd'hui. Le reste du programme était de plus très alléchant : la délicieuse symphonie classique de Prokofiev et l'impressionnante et saisissante dixième symphonie de Chostakovitch.

En effet, il est rare aujourd'hui de voir des pianistes virtuoses qui soient aussi des compositeurs. Cela était assez courant à l'époque romantique (et même avant) où tous les grands virtuoses du piano (ou du violon) écrivaient aussi leurs propres concertos pour voyager de concerts en concerts. Je pense bien sûr aux grands noms de la musique : Liszt, Chopin, Alkan ou Rachmaninov par exemple. Mais la série de disques d'Hyperion consacrée aux concertos romantiques nous montre bien qu'un nombre impressionnant de virtuoses ont au moins une fois laissé un concerto de leur plume. Certes tous ces concertos ne sont pas des œuvres géniales qui ont révolutionné la musique, mais certains d'entre eux sont loin d'être négligeables et sont magnifiques à écouter, je pense notamment aux concertos de Scharwenka, Van Sauer, Paderewski, Medtner, Kullak, Litolff, Henselt, Rubinstein ou Mac Dowell pour ne citer qu'eux.

Il est peut-être dommage aujourd'hui de voir qu'un grand nombre de virtuoses ne sont plus du tout compositeurs, et vice versa qu'un grand nombre de compositeurs ne soient plus de grands virtuoses. Seuls quelques organistes comme Thierry Escaich échappent encore à cela.

Avec Fazil Say on a devant soi un véritable virtuose à la personnalité bien prononcée (même trop pour certains) et qui sans complexe écrit la musique qu'il a envie sans se poser de question esthétique ou musicologique. Son troisième concerto est une œuvre belle, directement accessible. Il parle ainsi de son style : "J'utilise tous les langages à ma dispositionénbsp;: musique tonale, jazz, musique turque, écriture dodécaphonique, mais je refuse à tomber dans un système. Je fais partie de ces artistes qui ont vu combien une certaine musique contemporaine a pu se séparer du public après la Seconde Guerre mondiale. Ou plutôt, j'arrive à un moment où cette séparation est derrière nous, où il nous faut prendre la mesure de l'héritage immense qui nous est légué. Et pour moi qui ai pied dans chacune des deux cultures, cet héritage est d'autant plus vaste."

Fazil Say a en effet pied dans deux cultures car il partage sa vie entre sa Turquie natale et New York. Et les événements du 11 septembre dernier l'ont profondément touché si bien qu'il révisa son troisième concerto pour remplacer le dernier mouvement, initialement prévu comme un final brillant mélangeant jazz et musique turque, par une méditation douloureuse.

Le premier mouvement, "Silence of Anatolia", est assez étrange et très libre de construction mélangeant poésie sonore, un grand crescendo et une note inlassablement répétée comme un fil conducteur.

Le second mouvement, "Obstinacy", est une véritable toccata mécanique à la manière de Prokofiev. Page très percutante qui, selon le dire de son auteur, reflète son caractère "obstiné". Il est construit comme un scherzo avec un trio central plus "calme", mais toujours aussi obstiné, où Fazil Say place sa main sur les cordes afin de produire un son proche d'une cithare avec son piano. Le mouvement se termine par une basse obstinée implacable. Cette page où est réuni l'essentiel de la virtuosité du concerto fut bissée lors des deux soirées.

Le troisième mouvement, "Ballad" est un grand épanchement lyrique. En écoute en aveugle j'aurais été prêt à l'attribuer à Rachmaninov tant l'influence du lyrisme suave et sensuel du "russe d'Hollywood" est patente. C'est vraiment un moment de toute beauté sans autre prétention que l'émotion pure.

Le final "Elegy" reprend la même thématique que celle du premier mouvement mais avec un caractère fantomatique troublant et d'une belle sensibilité. Ce dernier mouvement donne à tout le concerto une note sombre là où le final brillant initialement prévu aurait assuré un équilibre plus classique.

L'œuvre fut très chaleureusement applaudie par le public parisien, sous le charme de cette musique à la fois originale mais classique, percutante mais pas bruyante, lyrique mais pas rose bonbon, sombre mais sans pathos.

Le reste du programme, assuré par l'Orchestre National de France et Eliahu Inbal, naviguait dans des zones plus connues et fut magistralement exécuté.

Ce concert me donne envie en tout cas d'écouter les deux premiers concertos de Fazil Say, et cette fois-ci plus par plaisir que par curiosité.



Serge Prokofiev : Symphonie classique
Fazil Say : Concerto pour piano n°3 (création mondiale et commande de Radio-France)
Dimitri Chostakovitch : Symphonie n°10

12 et 13 janvier 2002, Théâtre des Champs-Élysées
Orchestre National de France, Fazil Say (piano), Eliahu Inbal (direction)

> Sorties > Concert
Ecrit par Sandy, le Mardi 8 Janvier 2002, 19:52.
Et oui ca existe

Si vous voulez passer une très très bonne soirée et assister à un concert de grande qualité et plein de vie, je vous conseille plus que vivement d'aller voir les Dood ! Ce groupe français est l'un des tous meilleurs groupe de funk de la scène parisienne ! Leur compos et leur reprises sont un hymne à la bonne humeur même si quelques textes sont engagés, le tout est positif, avec un mot d'ordre : on a qu'une vie !

Ils ont été repérés par Maceo Parker himself !! et il les a pris en mains ! Depuis deux albums sont sortis. Mais la scène est bien leur lieu de prédilection !

Ne les ratez pas, voici quelques exemples de dates sur Paris :

-le 12/01/02 : La Scène - 23h - 2bis, rue des taillandiers PARIS 11ème

-le 16/02/02 - L'Opus Jazz&Soul Club - 22h -167, quai de Valmy Paris 10è

-le 23/02/02 - La Scène - 23h

D'autres dates et l'histoire et plein d'infos sur le groupe sur leur site : http://www.lesdood.net

Ne les ratez pas !!! à voir absolument !!

Sandy.

> Sorties > Concert
Ecrit par Romain, le Samedi 22 Décembre 2001, 22:36.
Un grand chef d'orchestre à Paris

Hier soir, l'Orchestre National de Paris a invité Vladimir Fedoseyev à diriger le Requiem d'Antonin Dvorak. Les chants étaient interprétés par Joanna Kozlowska, soprano, à la voix puissante et pure. Un profond plaisir. Béatrice Uria Monzon, mezzo-soprano, Miroslav Dvorsky faisait vibrer en donnant une énergie fabuleuse lors de ses interventions. Enfin, Arutjun Kotchinian, basse.
Fedoseyev, par son dynamisme, sa précision et son talent de communicateur, a brillamment donné vie à ce Requiem. Les choeurs de Paris étaient dirigés comme à l'accoutumé par son maître Arthur Oldham qui reste en symbiose parfaite avec son équipe.
À la fin du concert, le public, conquis, a vivement exprimé son plaisir et remercié ce grand chef de l'inestimable cadeau qu'il venait de nous offrir.